Mon Dieu, Mes Amis

La nuit est belle
Les lumières de la ville nous entraine
Une porte se referme sur moi

J’ai avalé un missile
Une bombe atomique
Un soleil qui me brûle les doigts

Une vague immense me soulève
Au-dessus du rivage
Le vertige et l’angoisse me guettent

Un vent contraire
Surpuissant m’a éloigné de toi
Je reste seul à l’autre bout de la laisse

Je disparais tout au fond de moi-même
Adieu mes amis
Je laisse toute une vie derrière moi

Je suis ici et plus là
J’anticipe le départ
Perdu au milieu d’une forêt de bras

Une vague immense me soulève
Au-dessus des nuages
Le vertige et l’angoisse me guettent

J’ai avalé un missile
Une bombe atomique
Un soleil qui me brûle les doigts

Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air

Je serre les dents et je ferme les yeux
Une onde pure, synthétique
Un cadeau des dieux

Je serre les dents et je sens quand je ferme les yeux
Une onde pure, synthétique
Un cadeau des dieux

Tout se mélange
Je remonte doucement le courant
La sueur sur ta peau me démange

Une avalance de couleurs
Et le son, la chaleur
Le mouvement de vos corps me déclenche

Une envie folle de courir, de mourir
D’attraper vos visages
Plus rien me dérange

Je suis sorti des ténèbres
Et je vois la lumière
Je m’incline, je m’aggripe à tes hanches

Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air
Mon dieu, mes amis, prenons l’air