Un appel
Sans y voir l'ombre d'un regret
Quitter le passé sans même te retourner
Sans y voir juste une larme piégée
Réduite au silence, les sourires qui t'ont aimé
Les sourires qui t'ont aimé
Un sourire, abandonné
Des regards si vite oubliés
Derrière le plus mauvais
Des caresses aux odeurs fanées
Inspirer puis délaisser
Empoisonnés sous tant de peine
Empoisonnés sous tant de peine
Nos mémoires ne retiennent que la haine
Quand les mots ne veulent plus rien dire
Que même le silence lâche un soupir
Nos égos de pauvres martyrs
Se plaignent constamment, ne respirent plus
Ne respirent plus
Quand le manque sous pousse à mentir
Crever, sans y voir le pire
La souffrance remplaçant les rires
Tu as préféré
Fuir