L'opposé
J'ai trouvé mes fantômes, les traîne dans la syntaxe
J'ai gardé l'oeil, laissé le bordel dans son placenta
Retiens la vie, mais putain ne baisse pas ta garde
Je reste poli mais je dégaine si tu veux ma place
J'emmerde le monde et ses petits rêves
Tu connais le son
Mais il a tellement bougé que tous tes petits s'perdent
Attristé, laisser faire pour mieux prendre vie
J'ai soufflé des éclairs pour mes 32 piges
Dégommés par nos tranches de vie
J'écris l'étrange pour le prendre, deuspi
Décrié par le Ciel, j'attends de belles lumières
Celles d'un éclat de soleil et d'une page
Blanche de style
Des poèmes ancrés dans les Cieux
J'ai l'Enfer entier dans les yeux
Greffé dans les coeurs, boum, regarde qui t'appelle
Cours, si tu peux courir encore
En douce à refouler ta peur
Ce sont les échos du feu
Ceux qui mesurent ta chance
Tes baskets foulent la Lune
Perchées sur un train d'avance
Ivre est le quotidien quand vivre est la monnaie
Chromé, omets un seul bien
On t'écarte on te veut reposé
C'est l'opposé des mondes
On rappe le coeur en deux
Fiers, on a dompté les démons
Les réveille quand on veut
Crache tes éclairs, fissa, pour que tu te rappelles
Dans la grisaille on n'aura rien à perdre
Rien à taire
Tout à trouver
Partir de loin
D'où son âme a coulé (c'est l'opposé des mondes)
Nous n'avons rien à perdre
Nous avons tout à bouger