L’Été

Je cherchais quelques rimes quand elle m'est apparue
Cette beauté qui signe : " Princesse de la rue"
Elégante, exotique , sortie des " Fleurs du mal"
Des fumées baudelairiennes, un amour marginal
Juste derrière l'épaule un tatouage dit :
"Malheur à qui me frôle, je suis comme je suis"
Je suis comme je suis, plaisir à qui me prend
Et dans ce jeu de rôle je te veux maintenant

"(Refrain)" :
L'été, l'été, nu sur la plage
Et cet amour sauvage
Profondément marqué
Marqué par un été torride
Septembre semble vide
Vide et désespéré

Un été sans sommeil jusqu'à la déchirure
Le ciel noir et la mer à jamais confondus
Je pourrais dessiner toute ta chevelure
Papillons bleus et noirs de tes mèches tordues
Mais la foudre est tombée, j'en garde la brûlure
Et ce poignard de nacre dans la plaie qui me tue
Tes lèvres entrouvertes et puis cette blessure
Où l'amour et la mort se mèlent "Soniador"

"(Refrain")

Je suis comme je suis, malheur à qui me prend
Malheur à qui me frôle, attention si je mens
Et l'amour et la mort se mèlent "Soniador"

"(Refrain)" (x2)

Trivia about the song L’Été by Bernard Lavilliers

When was the song “L’Été” released by Bernard Lavilliers?
The song L’Été was released in 2004, on the album “Carnets de Bord”.

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