Diabolo
L’hiver vole d’arbre en arbre
Dans le ciel abandonné
Et le feu reste de marbre
Au fond du cœur exilé
J’aimais tant les hirondelles
Quand les reverrai-je enfin
La mer et les mirabelles
Le vent chaud et le jasmin
Les baisers dans le cou
Les levers de soleil
Les petits rendеz-vous
Et les nuits sans sommeil
Je mourrai près d’unе source
Que je n’aurai pas aimée
Je mourrai dans une course
Où je n’aurai pas bougé
C’est la chanson que l’on chante
Quand l’espérance est couchée
C’est la chanson très méchante
Que le diable m’a donnée
Pour bien faire danser
Tous les desperados
Qui se sont suicidés
De trois coups dans le dos