La déchirure
Ta déchirure brille au midi du silence
Des parfums de printemps se baignent dans le vent
Les signes dans le ciel renvoient l'indifférence
A l'oubli infernal de nos soleils levants
Ta déchirure brûle entre l'arbre et l'écorce
Prisonnière sans fard du rythme incestueux
Ta déchirure
La lune se dévoile à la nuit de sa force
En éveillant enfin nos yeux affectueux
Un arbre étincelant, planté dans les nuages
M'est apparu, un jour, marron sur un fond bleu
Il m'a parlé de tout, sans ombre ni feuillage
Elle était bien marron, marron sur un fond bleu