Les roses sont farouches
Bien que les roses soient farouches
Je ne tournerai pas le dos
Bien sûr que j’ai l’eau à la bouche
Farouche est aussi un cadeau
Tes mains déchirent dans la terre
L’endroit des ombres condamnées
Caressent le feu du tonnerre
Avec le chant d’un nouveau-né
On se donne ce que l’on a
Toutes les portes ont des ailеs
Nous sommes où l’on ne sait pas
Mais que lеs rivières sont belles
Le bonheur n’a pas de mémoire
Le temps qui passe est un adieu
Nous sommes tous dans une armoire
Un grain de sable dans les yeux