Dalida mon Amour
Par une glaciale soirée de Mai
Elle ferma pour toujours les volets de sa maison blanche
Sa gloire fut immense
A titre de revanche
La vie ne lui offrit jamais le vrai bonheur
Sous son corsage de pierres précieuses
Battait le cœur d'une femme meurtrie
Qui ne fut jamais comprise
Semblable aux Martine, aux Marilyn
Elle préféra le sommeil éternel
Aux feux trop souvent cruels de la célébrité
Pendant trente ans
Fruit d'une carrière exemplaire
La France et le monde entier ont fredonné ses chansons
De cette idole qui se moquait des modes
Nous garderons pour toujours l'image de la beauté
De la tendresse
Et d'une intarissable joie de vivre
"Si je me suis battue debout
contre les ombres
Et cachée dans la nuit pour étouffer ma voix
Des bravos et des larmes seront ma récompense
Pour un rideau qui tombe, un autre qui se lève
Demain et dans mille ans je recommencerais".