ALÉATOIRE

Indécis
Le coeur se confie
Le cerveau se confine
Les idées se précisent, le trait est épaissi très précis l'avenir se dessine
Des éclaircies dans ce monde factice, la matrice de maxis m'attriste
Trop de démons qui l'assiste
La vie de rêve, c'est quoi ça ?
Si mes rêves sont des cauchemars
Le futur c'est le passé qui se répète
Je rêve d'un moment où le temps s'arrête
Premier, dans un état second
Je ne suis plus moi même le temps d'une seconde
Je fais du mal autour de moi, je peins des tableaux, je fais pleurer la Joconde
Le flow est aléatoire
Le mode est opératoire
Des coms j'intercepte
Ça manque d'intérêt
J'allume la télé
Ça manque d'intellect
Lamentable
Tout est lamentable
Coeur de glace, plus dur que le marbre
Le chant des sirènes guide le chant des bardes
Ya du de-mon dans ma tête
Trop de démons qui m'embêtent
Je garde le cap je tiens tête
Trop sauvage est la bête
Je me prend pour Shakespeare quand j'expire toute ma haine
C'est démentiel
Le coeur est lourd
Tous les 2 jours je dois changer la stèle
Je tourne en rond, l'odeur est stain
Vu ce que je pense
Les croyances ne sont pas si anciennes
Mes cauchemars s'en vont et reviennent
Ils me tournent autour en fait c'est des hyènes
Attends doucement je fais les choses décemment
J'écris tout en coup de vent méchamment
Je note le dévouement j'ai pas peur de la mort,
J'ai peur de pas vivre pleinement
Regard vide, visage livide, les paroles sont ternes les idées sont vivides
Beaucoup d'idées a travers et à tort
Tu la perdras ta guerre contre les morts
Dans ma tête c'est le boxon, des envies de baston
Mes idées se flinguent entre elles comme a boston
Atlas, le monde sur les épaules
Sur les miennes il y a un 15 tonnes
J'atterris dans la vie c'est pas si terrible, joute verbale dans débat politique
La vengeance nous habite nous anime on s'en fout de la tête tant que le socle est solide
Le flow est aléatoire
Le mode est opératoire
Des coms j'intercepte
Ça manque d'intérêt
J'allume la télé
Ça manque d'intellect
Lamentable
Tout est lamentable
Coeur de glace, plus dur que le marbre
Le chant des sirènes guide le chant des bardes
La concu, je m'assois dessus comme Rosa Parks
J'écoute pas comme Bonaparte
Cavalier seul comme Rose et Jack
Sur ma route je vais laisser les flashs
Laisser les flashs, laisser les flashs...
Vie rythmée comme des bouteilles qui cassent, bouteilles qui cassent bouteilles qui cassent...
Fin.