L’île aux fesses
C’est dimanche, rien à faire pantoute
On traverse les ponts jusqu’à l’autre boute
Y fait chaud en tabarouette
Mets-moi d’la crème solaire, de l’huile à mouche
Mets-moi n’importe quoi, pourvu qu’tu m’touches
J’t’emmène à l’Île aux fesses, enn henn l’Île aux fesses
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une vie, à deux minutes du paradis
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une ville,
Là où on pourrait se coller tous les deux tranquilles
L’après-midi, ben sur le chômage,
On pogne des coups d’soleil sur l’bord d’la plage
C’est ça la vie parfaite
Y’en a qui sont, un peu plus pénards,
Ils montent le son d’la radio, ils s’fument des pétards
Ils vont à l’Île aux fesses, enn henn l’Île aux fesses
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une vie, à deux minutes du paradis
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une ville,
Là où on pourrait se coller tous les deux tranquilles
Jeudi soir, l’coucher de soleil,
En haut de la côte, je m’émerveille,
La nuit nous guette
Tire-toi une bûche, on s’fait un feu
On s’regarde aller, on s’dit qu’on va vivre vieux
Mourir à l’Île aux fesses, enn henn l’Île aux fesses
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une vie, à deux minutes du paradis
Toute ma vie, j’ai rêvé d’une ville,
Là où on pourrait se coller tous les deux tranquilles
Là où on pourrait se coller tous les deux tranquilles
C’est vendredi, on fait l’amour
On va au ciné-parc pis on s’fout d’toute
Parce qu’à l’Île aux fesses, enn henn l’Île aux fesses
J’te dis que l’eau... est frette