A L’ombre Du Temps
Prisonniers des miroirs de l'esprit
Un millier de songes s'y lamentent en silence
Et des éclats de rêve lucides
Me révèlent les secrets d'un passé bien longtemps disparu
Marchons aux côtés des radieuses ombres divines
Fuyant la réalité assassine du temps
Je trouverai le chemin
Et d'un regard sincère te tendrai la main
Si tu pouvais seulement le comprendre
Alors que la cité dans les bras de morphée s'évanouit encore
En mon cœur une passion se consume inlassablement
L'écho des sirènes perverses de la nuit
Me murmure des histoires aux accents tragiques
Et quand j'entends les complaintes de leurs amours dorées
Se réveille en moi le désir de t'emmener
Errer à travers les brumes de ce dédale de verre
Sombrer lentement dans des souvenirs d'éternité
Si tu pouvais seulement me retrouver
L'autre nuit la neige comme un linceul recouvrait la ville
Masquait tous ces mystères
Tu n'as même pas cherché à savoir
Pensais-tu vraiment que je te laisserais t'en aller?
Et j'aperçois toujours tes empreintes sous mes manches
Oui j'aurais dû t'appeler
Oui j'aurais pu te le dire
Ce n'est encore qu'un rendez-vous manqué
Est-ce là notre destinée?
L'illusion d'une romance désabusée
Si seulement tu pouvais me retrouver