Self-Control

Un beau temps voilé par le béton c’est embêtant
Le soleil souillé par les silos qui l’ont sali
Regarde les, motards qui défilent sur les Harley
Loin des HLM, sur les boul’vards de Harlem
Pourquoi n’ai-je jamais, pu leur dire que j’les aimais
Je sais pas, maint’nant j’prend la route qui nous sépare
Mon départ chez les ch’tis, c’est d’la lach’té
Le bitume me transporte sur la route de Béthune
Debout sur la jetée, j’repense au garçon qu’j’étais
J’ai souvent douté, devant les gens qui t’demandent d’où t’es
J’avais pas d’réponse, mais c’est normal quand j’y repense
Mon enfance, est un puzzle complexe où je m’enfonce
Courant après les autres j’ai jamais rattrapé mon être
Bien essoufflé, évitant la maîtresse et ses soufflets
Mes premiers souvenirs, différents de mon avenir
Les yeux dans l’vague près des vagues, je fixe les cieux
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais
J’compte plus le temps qu’je perds à oublier mes peurs
Celles d’aujourd’hui, celle d’avant c’était celle d’avancer
Paralysé par des doutes qui peuvent pas s’réaliser
Comme tous les humains, j’attends juste qu’on m’tende une main
L’amour ça donne des ailes et ça fait écrire sur les murs
Ca apporte de la paix mais à la fin ça fait d’la peine
Alors j’attends celle, qui relancera mon étincelle
C’est l’hiver je m’les pèle et son regard m’interpelle
Intéressant, pourtant ma douleur était récente
Mais je ressens, que le goût revient d’ailleurs je re-sens
Tous les parfums que je n’percevais plus parfois
Et c’est parfait, on fait l’amour, ça fait longtemps qu’j’l’avais pas r’fait
On oublie, la souffrance que ça fait quand on nous blesse
C’est lourd les, frustrations faut les r’trousser comme l’ourlet
Et dès lors, la vie reprend le pas sur la douleur
Dans la savane, plein d’élan s’élancent dans le silence
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais
J’ai passé trop de temps, à penser au passé
Jusqu’à qu’j’en ai assez, alors je l’ai dépassé
Je m’étais endormi sous les chênes et les bouleaux
J’ai déboulé la pente, brisant la chaîne de mes boulets
Le teint hâlé, dans la brousse j’ai dévalé
Les dune étoilées, maint’nant je nettoie les
Plaies ouvertes, courant les plaines brunes ou vertes
Je sais que, il fini par pleuvoir quand l’sol est sec euh
Tous ces problèmes à 6 sous, on y r’pense assis sous
Cette mousson, qui réveille les humains qui s’demandent où sont
Passé leur jeunesse, les bébés eux naissent,
Sans penser à ces séquelles, la vie tu sais qu’elle
Réserve des peurs incessantes, qui ne peuvent pas s’rincer sans
Du courage, que ce soit amour, ou rage
J’ai compris que les sillons se tracent dans nos émotions
On n’y arriv’ra pas si on, ne contrôle pas nos passions
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais
Et si je vous révèle que j’étais l’élève qui se mordait les lèvres
Cueillant des lilas en chantant la la li
Et les les les les fois, où elle était là là là là là, je bégayais
Elle était là tous les lundis je m’étalais