Chrysanthèmes
[Refrain]
[Couplet 1]
J'te parle de chose qui t'parlerons qu'tu vienne ou pas d'une té-ci
Je sais qu'la vie réserve à tous sont lots de péripéties
J'revois la vie en flash dans une bouteille de vodka
La street un projet sans avenir conçu dans une pote-ca
La mort se balade au quartier venu pour voler des âmes en uniformes ou casqués et prête à causer des drames
J' t'avoue qu'la note est salé, qu'elle a le goût de mes larmes
J'repense à nos frères qu'elle nous a pris, la douleur me désarme
La street life nous à charmés car ces paroles sont belles, elle raconte l'histoire de khaliss au pays des merveilles
Mon cœur est touché par la beauté éphémère, et tous les chemins mène au hebs et à la souffrance des mères
Hier encore un jeune est mort dans le ghetto le corps troué fumé par un flic que la justice ne fera pas écrouer
J'regarde le convoi funéraire s'éloigner
La vérité fait mal, faut l'accepter sans la nier igo
[Refrain]
[Couplet 2]
On a tous marché sur la braise, sur la route que le ble-dia a tracé
On a transgressé la règle pour des sses-lia de papier à brasser
On crève, les guerres de quartier où tu sais q'ya rien à gagner, ou l'inflation d'la violence en surenchère enflamme le marché
Petit, dis-toi que la folie dans laquelle tu t'engage ne fera pas de toi le roi de la ville et que seul une couronne de chrysanthème sera déposé sur ta tombe en l'honneur de ta vie
Dans la chaleur du hood combien de frères tombés sous les balles
Dans les malheurs du hood combien de mères plombés sous les drames
Le thème est souvent le même, parce que nos vies se ressemble et sont les mêmes
Les larmes aussi lourdes que le sont les peines, comme les armes dans les armes dans les rues napolitaines
On a tous à perdre
On a frôlés la mort, elle m'a trop prise mais ça récidive à la moindre crise
Prêt à tirer sur l'ennemi vu qu'le respect s'envole à la moindre reprise
J'suis destiné à raper nos vies, à compter nos plaies, à compter nos blessures
J'suis destiné à lutter les nerfs à vif, à protéger les miens, boucher les fissures
La vérité fait mal, faut l'accepter sans la nier
J'regarde le convoi funéraire s'éloigner
Igo
[Refrain]