À bout de souffle
[Intro]
La mort, c’est pas des clichés qu’on bazarde
Un massacre, des banlieusards retrouvés dans la Sarthe
Impossible de voir la vie sans défauts
Comment rester zen quand la plupart des humains sont des fauves ?
[Couplet 1]
Est-ce que t’es chaud ? Y en a sous la pluie qu’hésitent
Et puis leur mère la pute à ceux-là qui ont niqué Sid
Demande à Halim, là y’a du Parabellum
J’en connais des hommes, pour te buter qui ne vont pas rater l’offre
Regarde bien le monde, t’as vu les gens qu’il y a ?
Les p’tits vendent d’la coke et savent qu’elle est moins reuch en Guyane
J’veux du respect, y’a mon équipe bâtard
Méfie-toi, sur quinze amis t’as au moins dix bâtards
J’ai pas pris d’grammes en route, c’est pour mes tits-pe
Qui devant la BAC freinent au feu, puis les crament en roue
Mais ta morale, vas-y j’golri
Mes p’tits ont tout appris à la télé avant de voir nos conneries
J’m’en fous d’tes commentaires, j’ai plus douze ans
Si j’m’écoute pour couper la vodka bah j’y mettrai ton sang
Dans un six litres au cent, nos gueules sont pires que cen-drées
J’représente les hommes, mais jamais ceux qui t’ressemblent
Du vécu, t’as vu nos yeux comme elles cernent
Le commissaire, qu’on a des armes et t’as vu comme elles servent
Si tu bouges pas, l’échec est propice
N’écoute pas ceux qui disent que ceux qui brassent ont tous des gros bides
Démarche accroupie, devant le canon
D’un petit bonhomme qui te vise la tête en ricanant
Être déter’, n’est pas une crise d’adolescence
Regarde le poto Idriss zinc, il tire dans tous les sens
Bref, t’sais qu’y en a qui parlent aux arbres
Les mêmes dix piges en arrières qui braquaient des banques à Lausanne
C’qui montre, que tu peux brasser des sommes
Mais que l’État, ces fils de pute, ont quand même terrassé des hommes
Si tu veux huit heures cause-moi, mon rap est sombre
Comme une impasse où j’arrive en Mercos noir
Donc t’as les voyous puis les bourges
T’sais, que pour du biff on baise la mère à Dany Boon
[Refrain]
On te réveille ouais, fais ta valise et dehors
L’État sur nous veut le contrôle comme Danny The Dog
Oh, y’a la peine et la dérive
Sous nos yeux on voit l’salaire de Robben et Ribéry
Donc, y’a les voyous puis les bourges
Et pour du biff on baise la mère à Dany Boon
Chut, faut pas trop dévoiler sa vie
T’sais qu’Fleury vu d’en haut ça représente l’étoile de David
[Couplet 2]
Toujours une solution, quand les actes parlent
Les plus haram chez nous ils veulent des vacances à Dubaï
Les rimes, les choix, bah chez nous t’auras plus c’thème
Le système fait qu’dans mon joint il y aura plus d’herbe
Dans la rue cousin, le prof est hard
Les petits sont insolents comme Mel l'était dans Braveheart
Et puis l’État il passe les calibres à la trappe oui
Les keufs nous aiment avec des calibres et matraques
Les petits arrachent les vieilles comme ils bicravent l'haja
Chez nous le Diable est déguisé en Rama Yade
T’iras nulle part si tu te cramponnes à des chefs
Nous on fait tomber des têtes comme dans un championnat d’échec
On fait du mal, mais la cause au fond
C’est l’État qui a fait que le 9.4 c’est le Kosovo
Lacrim, c’est d’abord la grosse voix qui
Vole des sous à ceux qui n’font que recevoir
Levez les bras c’est le banditisme
Gros, je suis la voix de ceux qui volent, braquent, vendent et tisent
J’ai pas d’respect pour une déclarée catine
Et je t’assure, que mes paroles ne sont pas carricatives
Les tête-à-tête, y’a plus c’temps
Plus c’temps, ouais ce soir il t’allume et repart en Mustang
Si j’ai l’pouvoir, t’en verras lécher
Bats l’es couilles, on jette des roquettes sur la Muraille de Chine
Dans un pays, où ses résidents nous tchatchent
Des mecs font plus de biff que le président du Tchad
Des Français, cachés dans l’Minnesota
On veut 150 barres avant d’libérer les otages
[Refrain](x2)
[Outro]
On s’en bat les couilles on a plus d’cœur, autrement dit
On n’rase pas la barbe, on s’en bat les couilles d’être romantique
La, plupart des femmes, rien qu’elles vous baratinent
N’oublie pas, sous les pieds d’ta mère qu’il y a le paradis
Crois-moi, je Chahed avant chaque braquage
Demain j’pourrai mourir tranquille dans une chambre à gaz
C’qui est sûr : méfie-toi d’la tempête kho
Avec les banques on s’rabat sur le pétrole