Quand tu pars
Mon toit est en osier
Ma maison en papier mâché
Elle s'effondre chaque fois
Sous l'écho de ma voix
Moi qui seule s'ennuie de toi
Quand tu pars...
Mon coeur est fait de pierre
Insensible et dur comme le fer
Il s'érode tranquillement
À chaque coup de vent
Que fait la porte en claquant
Quand tu pars...
Bonheur est feu de paille
Éphémère incendie de broussaille
Il s'envole en fumée
Quand s'éteint le brasier
Que tu cesses d'attiser
Quand tu pars...
Quand tu pars...
Quand tu pars...