Apparences / Repos
Les rues se séparent en trident
Et serpentent sur les cartes routières
Les fenêtres sont des univers
Et les draps cachent des océans
Nos corps s'envolent bien souvent haut
Finissent dans la salle de bain
Un plaisir coupable au visage
Monstruosité coruscante
Parfois le blanc paraît noir, l'argentique coule de couleurs
Les barreaux sont taillés en clefs
Les prisons sont des centre-villes
Les saisons tombent dans le désordre
Brûlons avec nos cigarettes
Les corps pendus font des clins d’œil aux morts
Des souvenirs dans une cassette
Un homme averti en vaut mille
Rembobinons-en le fil
Pour se rappeler des heures passées
À écouter les gourous des dimanches
Les ombres et modèles sont des apparences
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes
Les apparences trompent les doutes