Je t’ai suivi, je te suivrai
Solitude au soleil d’un matin de novembre
J’ai laissé la télé allumée dans la chambre
Je regarde la brume et, sur Los Angeles
La mélancolie coule dans mon cœur et je laisse
Mes pensées s’envoler au-delà des sirènes
Retrouver les méandres et les bras de la Seine
Mes amours, tout me manque en ces jours solitaires
Où l’on a l’impression d’être un peu seul sur Terre
Je t’ai suivi
Je te suivrai
Les yeux fermés
D’hiver en été
Je rentrerai bientôt mais le temps paraît long
Quand, lorsque dans mes rêves, je cherche encore un pont
Je me tiens près de toi dans ces rêves debout
Et je serre dans mes bras tout ce que j’ai de nous
Mon passé, mon présent, mes cadeaux d’avenir
Et toi, dans ton Paris, ne vois-tu rien venir ?
Ressens-tu mes pensées tout à toi consacrées ?
Les entends-tu, mon cœur ? Jamais je n’ai cessé
Je t’ai suivi
Je te suivrai
Les yeux fermés
D’hiver en été
Solitude au soleil d’un matin de novembre
J’ai laissé la télé allumée dans la chambre
De t’aimer plus que tout, aujourd’hui plus encore
Tout en moi est à toi, de mon âme à mon corps
Je t’ai suivi
Je te suivrai
Les yeux fermés
D’hiver en été