Cimetière de rêves
Les mauvaises pensées souhaiteraient
Hanter mes rêves
Tant d'erreurs qui rendent humains
Au royaume des ombres
Où l'on se doit d'être téméraires
Seules les flammes te tendent une main
Le manque de sommeil t'emmènera
J'attends le repos qu'un nuage enverra
Laisse le reste vociférer: le
Temps m'est rare, on s'y fera
Tremper notre madeleine de Proust dans
Un verre de lait
Une nuit étoilée pour éclairer nos cervelets
Cette fatigue qu'on finit par
Aimer finit par régner
Sur notre empire comme tous les liens qu'on
A tissés sur ces toiles d'araignées
Je n'ai pas renié le "moi"
Je suis juste le même en pire
Car bloqué entre deux cycles de sommeil
Mon regard parait niais
Je suis ma route comme le pic du soleil
Le marchand de sable n'est qu'un parolier
Faisait croire que le corps et
L'âme ne sont pas reliés
Le temps accule les semestres
Ma rancune se défenestre
Une vie t'en n'a qu'une alors
Fais naître tes idées avant
De te perdre Décimé dans
Des tentacules de ténèbre
Je pense à la gloire de demain
A mes fautes d'hier
Je m'endors des galaxies sous les paupières
L'alchimiste veut comprendre à travers
Ses étranges formules
Mes nuit's blanches s'assombrissent
Comme l'aile d'un ange que l'on brûle
Dans le cimetière des rêves où
Les cauchemars sont somnambulent
Il ne reste que des bouts
De drapeau d'abandon qui ondulent
Qui sommes nous? Des esprit's centenaires
Dans des corps d'insomnie
Si nos cœurs ont l'air en paix enterre les
On s'perd la nuit et
N a su faire taire les craintes
Guidés par nos rêves perlés