Zabuza feat Mick
Ici le brouillard masque les ruelles
Prisonnier de la ville et de ses remparts, vivre à l'ombre des immeubles nous rend pâles
Le stress et la fatigue creusent les joues de nos renpas
Donc on demeure avec le cerveau vide et le coeur en panne
clors on écrit la nuit, bloc-notes et stylo bille
Sous un ciel rempli d'étoiles comme l'étui d'un shinobi
Les verres d'alcool se vident car aucune plaie ne se colmate à l'eau
Le temps défile si vite, j'aimerais qu'il se fige comme Goliath à l'aube
La planète meurt, j'm'y suis entièrement accoutumé
Toujours à la mode, des gosses du tiers-monde pour couturiers
Une vie à trimer sans sourire
Le peuple est manipulable et l'état se prend pour Sasori
Et ça se saurait si bien écrire suffisait à vendre des disques
être artiste sans parler de crime, de billets couleur améthyste
Prions les kamis, et même si nos passions nous canalisent
Le vide demeure car les rêves meurent quand on les réalise
Tout est gris, les rues de la ville sont embrumées
Tous aigris, on passe chaque nuit à déprimer
Sous pression, on garde espoir mais cède à tout ça
Sans passion, la journée est longue comme l'épée de Zabuza
Tout est gris, les rues de la ville sont embrumées
Tous aigris, on passe chaque nuit à déprimer
Sous pression, on garde espoir mais cède à tout ça
Sans passion, la journée est longue comme l'épée de Zabuza
Ce soir la lune est pleine, j'sens mes forces se décupler
Et on reste pâle en bronzant toute la nuit sous son reflet
Prendre le temps de méditer pour comprendre l'humanité
Ou fumer en regardant des reportages animaliers
Le problème c'est les hommes, alors j'prends le mal à la racine
Suffit pas d'une collation pour réparer mi corazon
Saisir chaque occasion, fini le temps d'être casanier
On devient fou, passant nos vies à faire des ronds comme Kusama
J'me suis éloigné de ces gars qui ne pensaient qu'à causer
Pour leur pardonner j'ai pas autant de coeur que Kakuzu
Les riches nous méprisent mais dites-leur que même les tocards rêvent
Même si nos vies défilent à la vitesse d'une balle de Tokarev
cu sommet de la Tour Karin j'vois le monde qui s'effondre
Croire en l'homme et ses failles, attendant que le pire n'arrive
La ville se dégrade, triste décor, loin de vos écrans
On s'engraine, fume des grammes, se pète le crâne et vise le Graal car
Tout est gris, les rues de la ville sont embrumées
Tous aigris, on passe chaque nuit à déprimer
Sous pression, on garde espoir mais cède à tout ça
Sans passion, la journée est longue comme l'épée de Zabuza
Tout est gris, les rues de la ville sont embrumées
Tous aigris, on passe chaque nuit à déprimer
Sous pression, on garde espoir mais cède à tout ça
Sans passion, la journée est longue comme l'épée de Zabuza