Négativisme constant
Le négativisme a toujours bercé ma vie
C'est pas de ma faute
Il y a toujours trop de questions
En moi qui barrent ma route
Qui mènent mes sentiments vers la déroute
Qui font que chaque soir dans ma tête
C'est la dérive
J'crois pas que je mérite cette
Spirale négative mais bon
J'cultive le mal de vivre parce
Que je réfléchis trop
Fini l'époque où avant de dormir
On me chantait Pierrot
Maintenant, c'est analyse sur analyse
Tout ça me brutalise parce que ça se banalise
Il y a trop de sales attitudes qui frisent
Le ridicule qui me rend incrédule
Qui font que je croule
Sous des réflexions intenses qui
Font que je m'écroule
Quand je me rends saoul pour
Éviter de trop cogiter quel absurdité
Pourquoi ai-je hérité de cette fatalité
À toujours tout vouloir interpréter
À toujours opter pour l'anxiété
À toujours vouloir dévisager la
Déchéance de notre époque
Au lieu de simplement vivre ma vie
Sans que rien ne me bloque
Mes réflexions quotidiennes m'engrènent
Chaque jour vers l'incertitude
M'amènent à trop penser
Me traînent vers la lassitude
C'est triste mais quand la solitude me berce
C'est l'envie de broyer du noir
Qui en moi s'exerce
Mes réflexions quotidiennes m'engrènent
Chaque jour vers l'incertitude
M'amènent à trop penser
Me traînent vers la lassitude
C'est triste mais quand la solitude me berce
C'est l'envie de broyer du noir
Qui en moi s'exerce
Et trop souvent le soir
Mon désespoir atteint son paroxysme
La fausseté de l'homme engendre
En moi des cataclysmes
L'égoïsme, le conformisme
Le cynisme quotidien
N'ont pour autre cause que de
M'exaspérer au plus haut point
Je me renferme sur moi-même et
C'est ça qui craint
C'est ça qui me donne parfois envie
Que ce soit la fin
Comprenez-moi, les gens sont durs, chez moi
Les sentiments sont rois
Et comme trop jouent avec
Ça me laisse sans voix
Toutefois, j'suis pas là pour me taire
À force de garder toutes ces choses fallait
Bien que je balance ma colère
Fallait bien que je me débarrasse de
Ce qui lacère mon esprit
Asservi malgré lui par cette drôle de vie
Où trouver son identité s'apparente à
Une guerre de survie
Et merde! Souvent l'impression d'être trop
Fait pour vivre ici
Dans ce monde que l'homme rend
Fou par toutes ces facéties
Mes réflexions quotidiennes m'engrènent
Chaque jour vers l'incertitude
M'amènent à trop penser
Me traînent vers la lassitude
C'est triste mais quand la solitude me berce
C'est l'envie de broyer du noir
Qui en moi s'exerce
Mes réflexions quotidiennes m'engrènent
Chaque jour vers l'incertitude
M'amènent à trop penser
Me traînent vers la lassitude
C'est triste mais quand la solitude me berce
C'est l'envie de broyer du noir
Qui en moi s'exerce
Car à l'heure où tout va mal
J'en ai ras le-bol que rien ne bouge
Que tout le monde laisse
Bush faire ses boucheries pour du pétrole
On laisse des peuples crever la dalle
Et ceux qui tiennent les rênes
Du monde trouvent ça normal
80% des gens sur ce globe
Vivent dans la merde
Pendant que les 20% restant batifolent
Je t'avoue, franchement, j'suis dépassé
J'sais plus quoi penser de tous
Ces comportements humains insensés
Capitalisme aboutissant
Consommation de masse
Endormissement du peuple
C'est ma vision du monde
J'vous l'accorde, elle est cauchemardesque
Mais elle reflète justement l'effet burlesque
Ce qui s'passe chaque jour sur cette surface
Pleine de gangrènes
De scènes malsaines et obscènes
Pour des regards innocents
Comme pour des gens comme moi
Qui réfléchissent en palissant