Y’aura toujours un songe

Ah c'monde, y'a malaise dans c'monde
Trop se lèvent dans l'sombre
Mais leur lumière est dans l'songe

Les balles fusent et les poings tapent
Les potes manquent de pep's
Depuis l'époque, trop finissent au pointage
Ça crée l'envie d'petch, hé
Ils le savent mais ils
Sifflent en t'affirmant
Qu'ils sont en train d'se perdre
Putain les gosses sont à la masse mec
À part si la peau d'vache
Est devenue peau d'pêche
À 15 piges, il traîne en bande de 20
Prêts à t'terminer au pied d'biche
Ou à peu d'chose près
Y'a rien d'précis rien, rien t'laisse rien
C't'univers est confus jusque
Dans mes récit's
Mais j'récidive, y'a pas mal de résidus
Dur d'être positif quand on
Mérite rien qu'la solitude
Et puisqu'à deux, ça périclite
Moi j'persiste plus
J'veux créer mon obus là où la paix réside
J'ai ma famille au sud, du moins une partie
Et j'vais pas m'plaindre mais
J'ai rarement reçu
J'sais bien qu'mon mal est relatif man
Et qu'il y a bien de plus graves morsures

Ah c'monde, y'a malaise dans c'monde
Trop se lèvent dans l'sombre
Mais leur lumière est dans l'songe

Ça fait des siècles que
Les hommes cherchent l'évasion
Que les frères se guident
En quête d'élévation
En fuite vers la voûte céleste
On s'dit qu'un jour on
Ira vivre sans amour, loin des tempêtes
Libres, là où les anges siestent
Le mal est invisible chez nos ancêtres
Là où l'visage a fait place à l'esprit
La faiblesse efface et les
Poings n'ont plus d'usage
Libres, en live des nuages
L'amour de ma mère a toujours été ma magie
Ma carapace est faite de rêves
Et j'flippe terriblement qu'aucun d'eux
Ne se réalisent j'ai le cœur de l'enfant
Le seul organe qui en moi
N'ait jamais adhéré au changement
Les coups durs s'enjambent
Les temps changent et à 30 ans
On s'prend tous à demander vengeance
Ceux qui souffrent soient bénis des anges mec
Qu'ils aient la force de
N'jamais renier leur firmament

Ah c'monde, y'a malaise dans c'monde
Trop se lèvent dans l'sombre
Mais leur lumière est dans l'songe

Ici y'a trop d'gens qui souffrent man
Leur choix à perpète sur un banc d'touche
Sourire aux lèvres même en temps d'dèche
Ils n'ont jamais cessé d'se battre
Pour que leurs rêvent s'ouvrent
Ah c'monde, y'a malaise dans c'monde
Trop se lèvent dans l'sombre
Mais leur lumière est dans l'songe