365 JOURS
Le bruit de la pluie sur le bitume, en panne d'essuie-glace
Mon pare-brise pleure, mon humeur durcit la glace
Ceux qui disent que "le temps c'est de l'argent" sont dans l'erreur,
Si tu mets les euros de côté, pas les heures
Je commande un café avant le texte pondu
Demande mon dû, car j'ai posé avant que le sucre ait fondu
Souvent on avance, le temps m'importe mon pote!
Si tu ne peux être à l'heure faut que tu te téléportes
Quand on se rate, y a pas de prochainement
La vie est courte, et la mort a tout le temps,
Né le matin, majeur à midi, vieux dès vingt heures
L'histoire oublie les héros mais pas les vainqueurs
365 jours puis 700, le temps commence à manquer tu l'espionnes
365 jours puis 700, le temps commence à compter tu te questionnes
La vérité dépend de celui qui écoute,
Et peu importe ce qu'on dit le temps révèle tout,
Le temps fait du bien à l'amour
Contrairement à ce qu'on pense,
Les regrets c'est quand on se goure concrètement
Le mauvais temps n'est pas le froid ou le gris
C'est ce qu'on s'était juré, qu'à force, on oublie,
Quand j'arrive pas à écrire
Le mauvais temps, celui qui te ronge,
La migraine quand tu t'interroges.
Les rêves s'éloignent tu cours à leur poursuite
En vieillissant de moins en moins de plumes pour suivre,
La durée de ma chanson est décroissante,
Désolé je ne sais compter que jusqu'à soixante.
365 jours puis 700, le temps commence à manquer tu l'espionnes
365 jours puis 700, le temps commence à compter tu te questionnes
Vivre c'est des chiffres et des lettres des chutes et des litres
Des chèques et des contrats, tout ce que tu pourras
Et lorsque tu pourras plus, tout va ralentir
Signe l'avenir devient repentir.
À chaque marche passée, l'escalier s'effondre
Alors je saute en chantant sur chaque seconde
La vie est un beau train avec de sales wagons. La chance vagabonde,
J’attends pas qu'on m'approuve j'suis un grand de ce monde
Compose avec la lumière en tant qu'homme de l'ombre
365 jours puis 700, le temps commence à manquer tu l'espionnes
365 jours puis 700, le temps commence à compter tu te questionnes