Clémentine
Clémentine, oh ma Clémentine !
Tu n'avais que dix sept ans
Et tes mines enfantines
Affolaient tous les garçons
Oh Clémentine, oh ma Clémentine !
Les braves gens des environs
Te donnaient, ô gente gamine,
Oui, le bon Dieu sans confession
Radieuse et orgueilleuse
Quand les garçons suivaient tes pas
Ton beau sourire semblait leur dire
"Non Messires, ne m'approchez pas"
Eh ! Clémentine, oh ma Clémentine !
Ta poitrine, tes beaux cheveux,
Tes beaux yeux bleus et ta jambe fine
Ont fait plus d'un malheureux
Mais tout ça, oh ma Clémentine !
Se passait il y a longtemps
Aujourd'hui, voisins et voisines
Ont fêté tes cent deux ans
Et, la main sur sa poitrine,
Le préfet fait son discours
Pendant ce temps là, oh toi Clémentine !
Tu repenses aux anciens jours
Plus personne, plus personne Clémentine
A présent, ne t'approchera
La vie passe et tout se termine
Clémentine, tant pis pour toi.