Pérez
Scotch au poignet, ganté
La pluie va tomber, pourtant c'est pas l'hiver (pas l'hiver)
Y a ton nom, ton adresse, salope, sur la grille tarifaire
Dans le chargeur, y aura plus d'place
Dans le cœur, y aura plus d'place
Le tien à l'arrêt comme s'il attendait que le bus passe
Je les laisse aboyer, chanter, qu'c'est par eux que tout passe
Je préfère les menacer en messes basses
J'peux pas tourner en rond comme le périph'
Faut qu'j'fasse une économie pérenne
J'm'arrête pas, j'vais tout droit comme Eren
J'veux tous les trophées comme Florentino Pérez
On connaît les coûts et les tarifs
Du matos aux soldats qui arrosent
On arrange que quand faut faire partir en rapide
Gros, tu peux monter, descendre en rappel
Y a rien qui nous affole, même pas le trône du roi
J'préfère être le prince de ma cavella
Hublot en saphir, impossible de perdre mon temps
M'appelle pas pour pas parler affaire
En amour, j'suis avare, en confiance, un radin
J'ai mis ma peine dans le ravin
J'compte sur mon neuf et mes deux mains
Et j'fais des démos demain
Un peu comme si j'étais Raven
Pour faire comme nous, y a du travail
Tout vient a point à qui sait aller l'arracher
Du feu dans la trachée
Chaque fois qu'j'pense aux familles d'mes reufs au cachot
(Mes reufs au cachot)
Ici, rien à montrer, gros, tout est à cacher
(Tout est à cacher)
Les habits sont neufs mais les mains sont tachées
Les mains sont sales, même sous les gants
Le prix du sang vaut celui d'la paix
Les reins sont solides, le cœur est noir
Comme si c'est l'soir, c'est qu'on est prêt
J'entends qu'ils ont tous un feu, moi pas l'même
Y a des histoires qui s'règlent le soir même
Pourquoi faut le voir? (Voir)
Mis à part, on dit eh (dit eh)
J'finirai pas vie, eh
L'avenir est noir
J'entends qu'ils ont tous un feu, moi pas l'même
Y a des histoires qui s'règlent le soir même
Pourquoi faut le voir? (Voir)
Mis à part, on dit eh (dit eh)
J'finirai pas vie, eh
L'avenir est noir