Hotel Bilderberg (feat. Sako)
Et c'est la peur du vide
La grandeur du titre man
Dis toi j'me suis mis le doigt dans l'oeil du tigre
C'est l'heure du creampie
Suis je assimilable
J'suis tout seul oui, vous êtes plus de six milliards han
Voici l'iliade ok un faux depart
Miracle, tirade et un bouquet de sensimilia
J'suis qu'un sindbad moi sans port d'attache cash
J'ouvre les esprits comme, comme Aldo l'apache
En fat flow un adage en vase clos
J'dépeins l'époque comme un lascar de Lascaux
Et je lâche prise et j'prends du style
Un doigt pour votre honneur
Un vocoder sur votre chant du cygne
Béni par la gold ils le sont par le tribunal
Car pour ne pas en oublier le code ils l'ont glissé dans le pénal
Malgré les coups de fouets, on se lasse pas de rêver
C'est un luxe de l'faire alors on rêve de luxe et d's'élever
Crise économique, panique dans les rangs d'l'état
La finance réclame l'assistance mon peuple lui offre la vendetta
Cri de terreur, Bilderberger
Tu n'm'attendais pas mon rap et moi sommes le fruit des erreurs
Je tire à vue sous l'feu des projecteurs alors enfermez moi
Encensez moi, enterrez moi mais entendez moi
J'te vois t'gratter la tête profite ça distraira tes couilles
Tu captes rien à mon rap, te casse, les experts analysent les douilles
En général j'parle aux chiffres c'est ma logique
Un hamac sur mon arbre généalogique yo
C'est ça mon style reuf, paye moi
J'ai le syndrome du sale role, appelle moi Sam Rothstein
Ex fan des sixties j'suis l'genre d'artiste hasbeen en Jordan 6
Et j'reste magique oui à chaque fois oui
Je lâche pas, j'vomis un peu d'sang et une orange de Jaffa
Marginal j'dunk sur l'arbitrage
Punk is not dead et le futur sera matinal
Qui controlera ce monde, qui va le regretter
Dans cette course contre la montre, j'reste à l'heure d'été
Deux jours de pause, cinq de travail
Balade au champ de bataille
Les soldats sans cause errent dans la pagaille
Sous prozac dans la spirale ils tirent à vue
Pour un plasma de grande taille ils s'allument puis hallucinent qu'leurs ptits déraillent
C'est la lutte dès qu'j'pose un pied par terre
Donc j'aiguise ma plume et vise la lune, interstellaire drive by
Invisible pour la masse y'a rien à faire
Le temps passe à un train d'enfer et j'reste en guerre comme Wallace
Debout du milieu du jour à celui d'la nuit
Combien abandonnent au milieu de l'amour et de la vie
Des rues prisées aux méprisées, le ton monte comme les dettes
Car dans les jardins de l'Elysée les feuilles tombent pas les têtes