La tête brûlée
C'était une liaison singulièreComme on en vit parfois.Dans des légendes étrangèresVous et moi.C'était, de songe en éveilDes monts et merveillesQuand j'étais dans vos brasAvec des mots à vivre et qui couraient pas là,Des forêts de désirs pour de grands lits de bois.C'était une chanson familièreComme on en joue parfois.Au fond d'un pays désert,Vous et moi.C'était, de rouge en vermeilLe cœur, le soleilQuand j'étais dans vos brasEt toutes les ombres longues à tous ces moments-là,D'un premier jour du monde et qui n'en finit pas.Si j'écris des mots comme ça,C'est parce qu'il pleut sur la villeEt j'ai mal de toi.La chanson grise sur les toitsDe l'eau qui coule sur les tuilesComme une obsession tranquilleDanse avec moiCe fût une liaison éphémèreComme il en est parfoisDans les hasard de la guerreVous et moi.Ce fut la longue route au calvaireOn peut plus revenir en arrièreAccroché à vos brasAvec le cœur qui cogne et l'autre qui s'en vaEt l'on est plus personne et l'on en reste là.Ce fut une solution nécessaireAlors que d'aller tout droitSe dire qu'il y a tant à faireDevant soiCe furent les adieux a CythèreEt les eaux froides de la mer.Dieu sait quand reviendra.Avec des voiles blanches par dessus tout ça,Au matin d'un dimanche qui n'en finit pas.Si j'écris des mots comme ça,C'est parce qu'il pleut sur la villeEt j'ai mal de toi.La chanson grise sur les toitsDe l'eau qui coule sur les tuilesComme une obsession tranquilleDanse avec moiSi j'écris des mots comme ça,C'est parce qu'il pleut sur la villeEt j'ai mal de toi.La chanson grise sur les toitsDe l'eau qui coule sur les tuilesComme une obsession tranquilleDanse avec moi