Le plissement de l'œil
On se comprend pas toujours
Mais j’ai bien vu dans tes yeux tout l’amour
Tout l’amour d’un père à son fils
Là, dans les interstices
Dans le plissement de l’oeil
À toi qui m’a appris à être un homme
Tailler le bois, mâcher la gomme
Qui m’a montré comment draguer
À me défendre, à faire mes armes
Tout ce qu’on nous dit pas à l’école
« Marche droit entre deux slalom et on verra »
À toi qui m’a donné la main
Qui a réparé deux trois plaies
Et quand je pleurais dans la nuit
J’imagine que toi tu pleurais
Peut-être pas
Peut-être que que dalle
Que c’est maman qui faisait tout
Qu’est ce que j’en sais moi
Pas beaucoup
On se comprend pas toujours
Mais j’ai bien vu dans tes yeux tout l’amour
Tout l’amour d’un père à son fils
Là dans les interstices
Dans le plissement de l’oeil
Parfois on se comprend pas du tout
Mais bien sûr que je t’aime un peu, beaucoup
T’es le plus fort t’es le meilleur
Y’a dans nos doutes et nos peurs
Le même plissement de l’oeil
T’as fais comme tu pouvais tout le temps
J’ai fait comme toi, le plus souvent
Jusqu’à quasi te ressembler
Jusqu’à se perdre, toi-même tu sais
Puis j’ai essayé d’autres chemins
Tu disais faut trouver le seul
J’ai trouvé le mien
Fini nous deux comme deux amis
Finis les restos infinis
Finie la place du confident
Je suis redevenu l’enfant
Mais je m’inquiète pour toi tout le temps
T’à qu’à demander à maman
Elle te dira
REFRAIN
Même quand on s’aime on dit pas
Même quand ça va on dit pas
C’est toujours la même bagarre
Dis P’pa c’est quoi cette histoire
J’ai tout vu dans ton regard
C’que tu dis pas, c’que tu dis pas
Même quand on s’aime on dit pas
Même quand ça va on dit pas
C’est toujours la même bagarre
Dis P’pa c’est quoi cette histoire
J’ai tout vu dans ton regard
C’que tu dis pas
On se comprend pas, du tout
Mais bien sûr que je t’aime un peu, beaucoup
T’es le plus fort t’es le meilleur
Y’a dans nos doutes et nos peurs
Le même plissement de l’oeil