Pensées-soleil

BOLAMBA VINCENT, Sonny Black, Yaovi Ganyo Hoyi

Les proverbes m’ont toujours fascinés, même lorsqu’ils étaient ambiguës.
Qu’on me dise, qui se ressemble s’assemble, mais que les opposés s’attirent.
Où bien que la première impression est toujours la bonne, mais que l’habit ne fait pas le moine
Reste quand même, ils m’ont appris que…

L’homme est apprenti, et la douleur est son maître. Raison pour laquelle,
Laisse-la, apparaître, Car dans l’infortune, l’on apprend à se connaître,
Dans l’ennui, mon génie j’ai su faire naître.
Me venger d’une offense, à quoi ça m’avance?
Moi, j’apprends ma leçon, et puis j’avance.
Ferais preuve de vigilance, ce qui ne tue pas, ne peux que donner vaillance.
Quand on aime, l’on n’à point de peine,
Sans gêne, donc on aime jusqu’à sa peine.
Plus on a, plus on veut, malheureux, désireux perd tout.
Bien heureux, l’homme averti vaut deux.
Je trouve le verbe aimer, trop dur à conjuguer parce que,
Son passé n’est jamais simple,
Son présent n’est qu’imparfait, même au plus-que-parfait, par contre un futur au conditionnel serait parfait.

Mon cerveau est comme une bible
Toutes ces morales, comme une chorale
Chantent dans ma pensée
Ouvre tes oreilles aux pensées soleil
Mon cerveau est comme un livre
Pleins de messages et d’héritages
À distribuer
Ouvre tes oreilles aux pensées soleil

Il n’est point de bonheur sans nuage, pourtant on dit, le bonheur après l’orage.
Trop souvent étant petit, j’étais têtu comme un âne. Les chiens aboient, pourtant passe la caravane.
La prudence, est la mère de sûreté. Mieux vaut prévenir, que guérir, dans le doute s’abstenir.
En osant, que le courage s’accroît, la peur en hésitant. Réussir, l’échec est le fondement.
Le discours, le plus dur à écouter, Trop souvent négliger, s’entretient avec soi-même.
La raison peut nous prévenir,
Mais le coeur à ses raisons, que la raison elle-même ne peut décrire.
Donc le sage se demande à lui-même, la cause des ses fautes,
Mais le sot, interroge toujours les autres.
Et le temps cèle tout, prouve tout, le bavard dit tout, sans même qu’on l’interroge.

Vous savez, le plus important c’est de faire, car il est trop facile de dire. C’est pour ça que l’intention qui compte, moi je n’en ai rien à faire. Que le coq chante ou non, le jour se lève. Donc j’ai appris que l’exception, en fait, confirme la règle.

Mon cerveau est comme une bible
Toutes ces morales, comme une chorale
Chantent dans ma pensée
Ouvre tes oreilles aux pensées soleil
Mon cerveau est comme un livre
Pleins de messages et d’héritages
À distribuer
Ouvre tes oreilles aux pensées soleil

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