Loin d'ici
Je cherche des réponses, j'les trouvent dans des questions
Sur une feuille de béton, je tâche et je dessine
Moi, j'ai grandi comme un enfant béni
À côté d'ceux qui commettent les délits
Les voix dans ma tête sont pas angéliques
Il manque les ailes, la foi et l'auréole
Enfant des abysses, laisse-nous dans l'noir et on rêve, han
On a la haine, c'est instinctif, c'est p't-être héréditaire
Si j'étais une machine, j'serais surement solitaire
C'est pas que j'aime pas les forces de l'ordre
J'ai du mal avec toute forme d'autorité
J'dois maquiller mon arme en bleu, accorder les sonorités
Des fois je ferme les yeux, j'm'imagine loin d'ici
J'essaie d'oublier les homicides
Faudrait qu'j'remplisse ma tête de pensées positives
Faudrait qu'j'remplisse ma tête, woh, woh, woh, woh
C'est vrai qu'y a trop de pièges mais ma3lich, faut qu'on avance (oui)
J'sais qu'c'est mon faciès, je sais qu'c'est ça qui les nuance (wallaye)
Tu connais, la chance, c'est plus comme avant (chaud)
De Paname à Marseille, ruelles infestées de délinquants (shh)
Les chaines et les enfers, libérez les frères (libérez)
On est contraint de cramer nos gueules
Me demande pas si on en est fier (jamais)
J'demande pardon, à deux doigts de glisser
J'dois faire crari mais j'peux pas m'empêcher
J'suis un vrai charo, la rue c'est à moi
Africain rebelle, j'ai d'la Russie en moi (bouh-bouh-bouh-bouh)
Vas pas trop vite, c'est une course de fond (course de fond)
On voit jamais mais ils disent qu'ils font (disent qu'ils font)
Parle pas trop fort d'vant les chicas
Viens, vas derrière, j'vais t'expliquer
On s'éteint, nos cœurs on saccage
Nos principes nous prennent en otage (putain)
Dans les ruelles insalubres (c'est noir)
Y a les condés, on slalome (merde)
Problème de riche, j'sais même plus où pisser (pisser)
Car y a beaucoup d'WC dans le penthouse (penthouse)
Tellement d'cali', la voiture empeste
Elle à un serpent tatoué sur les fesses
Sous l'siège côté passage, y a d'quoi les refroidir
Même pas besoin d'être gainé (nan)
Elle pensait qu'j'étais misogyne, j'l'ai daté au Café des Femmes, bin-binks
Des fois je ferme les yeux, j'm'imagine loin d'ici
J'essaie d'oublier les homicides
Faudrait qu'j'remplisse ma tête de pensées positives
Faudrait qu'j'remplisse ma tête, woh, woh, woh, woh
C'est vrai qu'y a trop de pièges mais me3lich, faut qu'on avance (oui)
J'sais qu'c'est mon faciès, je sais qu'c'est ça qui les nuance (wallaye)
Tu connais, la chance, c'est plus comme avant (chaud)
De Paname à Marseille, ruelles infestées de délinquants (shh)