Accusé de réflexion (Chapitre 4)
Au dessus de nos têtes les pavés volent
pour s'faire entendre faut parler fort
Quand l'système brasse de l'air
il donne un nouveau souffle au vent de la Révolte
Si les salades qu'ils te font gober sont devenus comestibles
C'est que les chaînes de nos télés
sont une des clés pour fermer nos esprits
Justice nulle part, Police partout
ils ont les armes, nous les cailloux
L'habit ne fait pas le moine
pourtant j'constate que l'costard fait l'voyou
Il faut se battre pour nos libertés
c'est ton problème si tu baisses les bras
Je ne ferai pas la queue pour me faire piquer
tout comme un chien de la SPA
Que laissera t-on à nos fils, à nos filles
j'vois nos vies s'appauvrir
Mal au bide, voir nos villes chaotiques, qu'agonisent
Trop d'calomnies, ça profite à Deauville, ça m'oblige à vomir ma folie
Pour faire face a des saloperies qu'la police a commise
Pour résumer, y'a plus d'surprise
Ils nous divisent, ils nous méprisent
ils veulent que l'on renonce, qu'on n'casse plus rien
Dans ce pays, y'a une justice (y'a une justice)
Mais c'qui m'attriste, c'est qu'elle sonne vraie
que quand on la prononce au masculin
Accusée, la France d'en bas passe à la barre
L'état passe un tas d'lois pendant que leur Police passe à tabac
Désabusés, marre de leurs réflexions malsaines
Ils voudraient couler la révolte, voir des manifs au fond d'la Seine
Cas suspects, c'qu'ils voient en toi, en moi, en lui
Quand les loups dansent, c'est qu'ont s'enfuit, entre la souffrance et l'ennui
Abusés, ils profitent de centaine de gens
Nos paroles pleines de sens reçoivent que des grenades de désencerclement
Tragique, tragique, l'état fout la panique
Cette fois on cède pas, on t'la fout, la praline
Khaliss, statique, liberté alcoolise
Les pédos finissent au trou, qu'est-ce que fait la police?
On f'ra parler la foudre, leur état en panique
Parti pour en découdre leur médias dogmatiques
Dans les arrêts, fier, comme my man (James Kerry?)
Cette vie est brutale, demande à Nataf Mallaury (sorry)
Ça fait trop d'mensonges dans leur story
Dur pater, oh oui, injustice historique
Infligeant, disons qu'on a fini d'être p'tits gens
Le désespoir est si grand, on arrête comme ces migrants
Accusée, la France d'en bas passe à la barre
L'état passe un tas d'lois pendant que leur Police passe à tabac
Désabusés, marre de leurs réflexions malsaines
Ils voudraient couler la révolte, voir des manifs au fond d'la Seine
Cas suspects, c'qu'ils voient en toi, en moi, en lui
Quand les loups dansent, c'est qu'ont s'enfuit, entre la souffrance et l'ennui
Abusés, ils profitent de centaine de gens
Nos paroles pleines de sens reçoivent que des grenades de désencerclement
Vieilles pierres contre matraques, peuple désabusé
Font passer leurs lois et les faibles seront visés
Révolté en sommeil, normal, qu'égraine la confiance
Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu (que s'élèvent les consciences)
Des tas d'honneurs sourds, comme une odeur de souffre
Allergiques, plein le peuple alors des valeurs dispo
De toute façon ils ont les armes, gros, pourquoi tu la ramènes?
Ils te lâcheront les chars comme sur la place Tienanmen
Ils ont du vice, de la planque, pour le plaisir des patrons
Là-bas des enfants crèvent dans des mines de charbon
Chez nous, racisme, intolérance on vise au harpon
Lorsqu'on était obligés de rappeler que la vie des noirs compte
On vient du peuple fier si ma gueule j'repense à Zina
La frata', on touche des filla ça date pas d'hier
On vient du peuple fier si ma gueule j'repense à Zina
La frata', on touche des filla ça date pas d'hier