D'antan
Descente de croix peu d' paradigmes ;
Soir à sons de matines
Latrines en passent fond de ces peines.
Ton panneau d' robe les baratine,
Nos rêves passés s'affinent,
Ces faits n' s' effacent pas à la traîne.
Il s' passe trop de films dans ma lanterne
J'en ai fuis foule de baladins,
Gardes pour toi ta palatine
Ton putain d' trône sans paladins.
Mais parce qu'à force de pisser l' son,
J' fais pousser parce qu'ils vendent la terre.
Si y' a tant d'arbres sans fruits d' saisons
C'est parce qu'ils savent comment t' la mettre.
Hey stop là Miss.
L'ivresse est passée par c' livret.
Si Nos chairs s'entrecroisent
Ici ne repoussera pas c' t' ivraie.
Je règle mœurs à pas s' livrer,
Ça va suffire on va s'y faire.
Ici fleurette ne sera pas rose,
L' été ne repoussera pas c' t' hiver.
Déclore débat, pourquoi s'y fier ?
Si fier, dépasser bornes des fois
Dans nos ébats non - pacifiés
Te compter gloire non persiflée
J'apporte réponse à ton miroir
Où sont les sorts ton grimoire
Maintenant que tes torts m'ont versifié ?
J'attends nuit passe en floraison
J'ai pas l'âme à m' diversifier
J' sais qu' viser lune à l'horizon.
Puisque mon art diverti fées ;
J'ai volée d' plumes sur portées d' sons.
Au doux réveil d' ces vers sifflés
Sur table de nuit trouve l'oraison.
J' essuie là froid sédentaire
Depuis la croix c'est tentant
Dans l' cou la trace est dentaire
J'ai su la froisser dentelle
Tu vois la prose est d'antan
J' essuie là froid sédentaire
Depuis la croix c'est tentant
Dans l' cou la trace est dentaire
J'ai su la froisser dentelle
Tu vois la prose est d'antan
A nos sourires abandonnés,
A nos esquisses fredonnées,
A mes tempes grisonnantes ;
Et les couleurs emprisonnées !
J' gardais ce goût en moi ,
La fougue des vagues d'antan;
Juste un couplet pour que tu vois
Que je me rappel en chantant !
L' sapin fait triste mine;
J' connais les couples qui s'enguirlandent.
J' revois des scènes et tes yeux vides,
Des matins si longs le dimanche...
Si l' texte te parle ;
Si l'artiste paraît pas perché,
Si j' reste pas,
Cherche moi dans reflet d' Fabergé !
J' rap des arcs en miel;
Des marques dans l' ciel.
J' rappais l'amour mais l' égotrip leur paraît essentiel !
Pas de baratins;
Comme faire 1000 bornes pour cocher croix d' calendrier !
Si l'amitié existe encore,
On remplira des cendriers;
Les cancres ont eu accès à l'encrier ;
Les manques ont fait des désaxés qui sur des samples criaient !
Depuis j' suis solitaire ;
La mine répare bien ce qu'elle peut....
Flotter dans l'air ?
Mais c'est des chansons quand il pleut !
J' essuie là froid sédentaire
Depuis la croix c'est tentant
Dans l' cou la trace est dentaire
J'ai su la froisser dentelle
Tu vois la prose est d'antan.
J' essuie là froid sédentaire
Depuis la croix c'est tentant
Dans l' cou la trace est dentaire
J'ai su la froisser dentelle
Tu vois la prose est d'antan.