Le banquet
Tu rentres avec elle
le corps en sel regard silencieux
Tu tises, tu tailles
autour du banquet les envieux
Se pressent ailleurs
se voilent les yeux sans pudeur
Ils veulent se voir servir
des Messieurs des Seigneurs
Seigneur !
La lumière se fixe sur le jour
pour y mettre le feu
Tu craches, tu fuis, tu cours
te prends au sérieux
C'est l'heure d'un trou béant
où tu dérailles
Sur ton coeur un champ de bataille
Dans l'ombre les lèvres se taisent
sèches, avant les aveux
Tu sers de cible
entre parenthèse c'était l'enjeu
Au bord de la chute
tu fixes et tu butes les mondes en couleur
C'est toi, c'est elle et restera celle
qui refait l'erreur
l'erreur !
La lumière se fixe sur le jour
pour y mettre le feu
Tu craches, tu fuis, tu cours
te prends au sérieux
C'est l'heure d'un trou béant
où tu dérailles
Sur ton coeur un champ de bataille
Ne porter que l'ombre
Attendre que tout s'effondre
Fixer les nerfs
Et jeter au ciel
Le superficiel
Fixer les nerfs