Les jours où rien ne va
Il existe des jours comme ça
On voudrait mieux rester dans les draps
Bien calé dans la tiédeur
Comme dans le ventre de sa mère
En attendant que s'éteignent les jours où rien ne va
Dehors, c'est déjà tout le bruit
Des enfants qui jouent, sous la pluie
À pousser d'étranges cris
Qui nous font rêver d'animaux fous
En attendant que s'éteignent les jours où rien ne va
L'atelier est plein de fracas
Familier et très quotidien
Des marteaux et des rabots
Et des gestes tous bien habituels
En attendant que s'éteignent les jours où rien ne va
Plus loin, c'est la grande cohue
Qui dépeuple toutes les âmes
Et habille tous les regards
D'un immense manteau vide et blanc
En attendant que s'éteignent les jours où rien ne va
Di di di, di di di di di di
Di di di, di di di di di di
Di di di, di di di di di di
Di di di, di di di di di di
Di di di, di di di di di di